ECHOS STADISTES n°33

ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES    (N° 33)

SAISON 2014 - 2015

LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2

LES SEIZIEMES DE FINALE

PREPARATION

Avant de rencontrer Suresnes et de s’engager dans les phases finales, la question est de savoir quel discours vont tenir les entraîneurs à des joueurs connaissant la possibilité de ne pas pouvoir accéder à l’échelon supérieur. « Ne pas se laisser polluer par tout ce qui se dit autour de nous », préconise Sébastien Morel. « Les compétiteurs que sont nos garçons respecteront les engagements pris avec les dirigeants en allant jusqu’au bout de leurs possibilités sportives. Si le projet de la FFR passe en Assemblée Générale, nous devrions voir des poules quasiment à notre budget. Rien n’interdit de discuter ».

Troisième de poule, le Stade Niortais est dans l’obligation de recevoir pour commencer. « L’an dernier, dans une situation inverse, nous avions assuré contre Beaune. Cette année, le souci est de faire la différence dès la manche aller à domicile ». La qualité de l’adversaire est à prendre en compte. « Suresnes représente le seul club à avoir battu Strasbourg en s’appuyant sur un groupe très fort, très joueur avec de la vitesse dans les actions ».

LE MATCH ALLER…

Voilà nos Niortais au pied du mur et avec le désir d’aller le plus loin possible dans la compétition. La perspective d’une revanche contre les Normands de Rouen constitue pour eux une motivation à l’aube de cette double confrontation contre Suresnes. Dans l’hypothèse de tours franchis, se posera la question du triptyque « plus vite, plus haut, plus fort » avec en fil rouge une accession en Fédérale 1. Malgré les affirmations faites, le Président Bernard Aroldi et les Dirigeants s’accorderont-ils un temps de réflexion ?

« De notre côté, nous avons fait le nécessaire en reconstituant les fonds propres. La dette est remboursée en totalité. Nous terminons même avec un solde positif. Mais nous ne pourrons malheureusement pas faire plus. La raison doit primer sur la passion ».

Mais si la porte s’ouvre après une qualification en quarts de finale, existerait-il une possibilité ? Il se dit qu’un « comité des sages » pourrait se donner rendez-vous autour d’une table. « Nous pourrions réunir nos 15 premiers contributeurs pour savoir si la Fédérale 1 pourrait être alors d’actualité » avec l’idée que ce niveau serait plus accessible l’an prochain et surtout valorisant à travers une pérennité.

Toujours est-il que sur le terrain, pour ce premier chapitre, le XV niortais se passera du première ligne Jérémy Toraud. Sous les yeux du président Rochelais Vincent Merling venu voir jouer son fiston, les Stadistes n’ont pas tremblé. Avec 17 points d’écart au score (28 à 11), mais seulement 4 points terrain contre 0 aux banlieusards parisiens, la différence n’est pas définitive.

REACTIONS

Rémi LESCAMEL (entraineur niortais) : «Nous réalisons un bon match. Nous avons réussi à déployer du jeu comme en témoignent les deux essais marqués respectivement sur un ballon porté et un ballon déployé. Le manque de réussite au pied minimise l’écart. Concentrons-nous sur le prochain match à Suresnes qui à mes yeux représente une bonne équipe. Rien n’est fait mais nous allons le faire…».

Vincent Carbou (entraineur de Suresnes) : «En venant à Niort, nous avions conscience de ce qui nous attendait. Les Niortais ont été plus conquérants que nous alors trop sur la retenue en première mi-temps. Mieux dans le second acte, nous commettons dans l’ensemble trop de fautes».

Jerry LEE BERNARD (capitaine niortais) : « Dur combat face à cette équipe que nous connaissons et qui nous réussit assez bien. Une petite pointe de déception par rapport à l’écart pas assez conséquent, mais l’essentiel est assuré. Place à la suite… »

Dorian FAYS (trois quart centre niortais) : « Match intense. A mon entrée en jeu, les copains avaient fait une grosse part du boulot. Suresnes a le même profil que nous en aimant le jeu. Il faudra tenir compte de cela dans huit jours ».

LE MATCH RETOUR

C’est en mode « commando », le couteau entre les dents, que les Niortais se rendent à Suresnes. « Nous prenons la même tenue que lors de notre déplacement à Nantes sans se poser de questions », précise Sébastien Morel. Pourtant, avec du recul, il nuance la victoire du dimanche précédent. « Nous avons laissé des points en route. Nous avons poussé nos adversaires à la faute. Suresnes ne sera pas en vacances. Le coup est jouable pour les deux équipes ».

Les entraineurs niortais doivent faire face à quelques soucis au niveau effectif et surtout faire attention au minimum de licences blanches à notifier sur la feuille de match. Le pilier Toraud sera toujours absent ainsi que Wacrenier, avec un doute sur Deprès. Briatte malade au match aller fait son retour dans le groupe de 24 en partance dès le Samedi après-midi alors qu’un jeune, Juin ou Dupuis, remplacera Nieto.

Battus 19 à 16, les Niortais se qualifient en subissant leur seconde défaite à l’extérieur depuis le début de cette saison. Ils ont souffert et surtout ont du s’adapter avec un invité de dernière minute, la pluie. Pas de surprise pour eux face à la furia des gars des Hauts de Seine. Menés 16 à 3 au plus fort de la domination adverse, ils ont alors réagi pour voir l’écart se réduire grâce à la botte de Chauvet. L’essai en force de Schmutz à un peu plus d’une heure de jeu confirme la qualification. Place à …. Rouen.

REACTIONS

Rémi LESCAMEL (entraineur niortais) : «Dès l’entame, nous avons voulu gérer notre avance ce qui n’était pas la solution. De retour des vestiaires, nous avons changé d’attitude en produisant du jeu. Les remplaçants ont joué un rôle prépondérant et nous ont énormément apporté dans cette option. De plus, ils ont amené de la solidité. Face à Rouen, soit pour une revanche, nous afficherons nos vertus et notre joie à vouloir poursuivre l’aventure. Rendez-vous le 17 Mai…».

LA SUITE

Romain Chauvet, auteur de 11 points à Suresnes mais à nouveau blessé au genou, blessure mettant fin à sa saison, estime que « le groupe a les capacités d’accrocher Rouen ». Sur le chemin du retour tout en pensant aux prochaines échéances, « notre troisième mi-temps n’a pas été la plus désagréable… Mais nous n’oublions pas qu’il nous reste des rencontres à disputer. Rouen est une excellente équipe très ambitieuse, bien organisée et dotée d’un gros effectif ». Lors de la phase régulière, les « Rouges et Blancs » n’ont jamais démérité. « A nous de préparer ce 8e de finale le plus sérieusement possible. De créer un écart maximum avant de nous rendre en Normandie ». Avec un esprit de revanche, les Niortais sont loin d’être des victimes expiatoires. « Nous formons un groupe très soudé et solidaire qui a de l’envie. Nous sommes convaincus que nous pouvons faire quelque chose de très fort face à Rouen ».

LA FEDERALE B

A peine commencée, c’est la fin de l’aventure pour la jeune équipe de Fédérale B. « Un petit tour et puis s’en va », commente Christophe LARRUE voyant son groupe dominé par Genevilliers sur le score de 18 à 12. Arrivés à égalité (9 partout) aux citrons, « nous avons rendu le ballon à l’adversaire » qui en a profité de par sa puissance, Niort ne pouvant retourner la situation. « Pour la mise en place de notre jeu, le terrain et le temps ne nous ont pas aidé. Genevilliers a mieux géré la conservation du ballon alors que sur le plan défensif nous n’avons pas eu le punch pour aller les chercher. La déception et des regrets pour les garçons qui ont fait beaucoup d’efforts au cours de la saison qui reste tout de même positive ».

L’ECOLE DE RUGBY

Le Samedi 25 Avril dernier, en fin de matinée, soit à la meilleure heure de la journée, a eu lieu un bel évènement sur l’esplanade « du bar de l’Ecole de Rugby ».

Sous un beau soleil, les Educateurs de Moins de 8 ans, avec à leur tête un Jérôme Pouzet en grande forme et sur ses deux … jambes, assisté de Olivier Berger, Humberto Borges , Laurent Faubladier, Igor Genibel, David Guibert et Philippe Michelet, ont convié leur collègues à un apéro …. géant.

Acras de morue (très appréciés), « charcutaille », quiches, pizzas, petits grillons tourangeaux, fromages, suivis de douceurs comme gâteaux au chocolat, tartes, flancs… ont permis à tous de bien se restaurer, le tout agrémenté d’un cocktail très gouleyant, avec vins rouge et rosé SVP.

De vrais gaulois autour d’un banquet…avec Jérôme comme druide.

Un moment très convivial qui continue d’ailleurs d’inspirer et de faire des émules puisque les Moins de 10 ans se sont prononcés pour un prochain rendez-vous…

                                                     Rugbystiquement, en attendant la suite….                                                                                         

                                                                                          Eric Massounie