ECHOS STADISTES n°32
ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES (N° 32)
SAISON 2014 - 2015
LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2
LA DIX-HUITIEME JOURNEE
L’AVANT MATCH
Cette dernière rencontre en phase régulière est très attendue par les deux équipes. Pendant une nouvelle coupure, la préparation des Niortais a été très axée sur les thèmes de jeu extraits du match aller. De plus, la valeur de cette rencontre s’évalue à un réel trente deuxième de finale avec pour enjeu la troisième place de la poule.
Un match nul peut être suffisant aux Deux sévriens. Mais l’appétit de victoire est plus fort que tout. Pour Sébastien MOEL, « nous n’avons pas à galvauder le match. La victoire est impérative ». Il reconnait par ailleurs que pour la continuité du jeu « ce calendrier gruyère est catastrophique, surtout pour amener les joueurs en forme au bon moment ».
Par contre sur le domaine de la motivation, « nul besoin de grand discours. Les garçons ont de l’ambition…. ». Même si la décision de ne pas accéder à la Fédérale 1 quoiqu’il se passe sur le terrain, « notre projet à court terme est d’aller le plus loin possible. Le groupe dispose d’une force de caractère que nous connaissons depuis bien longtemps ».
Avec un effectif au complet avec les retours de Christophe BAYET, Romain CHAUVET et Abbes KERFANI, les Stadistes partent confiants. Seuls Mathieu WACRENIER (genou) et Clément KESTEMAN (ischios) sont absents alors que plane une petite incertitude pour Baptiste SAPPARART (infection à un pied…du buteur) et Lucas DREAN (début de déchirure) pour lesquels les entraîneurs ne devraient pas prendre de risques.
AVEC DE L’ENVIE, TOUT EST POSSIBLE…
La victoire acquise, nous pouvons en déduire que les Rouges et Blancs ont bien préparé leur affaire. Ils ont réussi à bousculer une solide équipe de Nantes en prélude à la prochaine opposition en seizièmes de finale. « Nous ne pouvions pas avoir meilleure préparation », souligne l’encadrement niortais. Menés rapidement 7 à 0, les Niortais réagissent mais se heurtent jusqu’à la mi-temps à une solide défense nantaise.
Après la mi-temps, pour les locaux, « la cabane est tombée sur le chien » (pour paraphraser un certain Pierre Salviac). Pour son retour, Romain CHAUVET est l’homme du match car de par sa précision au pied et dans le jeu, il a su mettre la marche avant pour engranger les points nécessaires (2 transformations plus 2 pénalités, soit 10 points décisifs au niveau du timing). En effet, c’est à l’heure de jeu que le Stade Niortais prend l’avantage pour ne plus le lâcher, mais au contraire l’accentuer. Dans les arrêts de jeu, l’autre revenant Abbes KERFANI pointe le troisième et dernier essai qui fige une belle et confortable victoire.
REACTIONS
Rémi LESCAMEL (entraineur niortais) : «Nous laissons la choucroute aux Nantais. Nous sortons d’un excellent match entre deux équipes déjà qualifiées mais pouvant encore confirmer ou améliorer leur classement. Nous confortons notre troisième place, soit une réelle satisfaction. Grâce à un travail sérieux de l’équipe, nous avons pris le dessus au score à l’heure de jeu. A la sortie de cette victoire, nous sommes prêts pour affronter Suresnes en double confrontation, soit une équipe que nous avons déjà dominé lors d’un récent passé pour la montée en Fédérale 1».
Antony LE LURON (entraineur nantais) : «Résistants au cours de la première période, nous avons lâché prise dans le second acte. Nous ne sommes pas parvenus à maintenir l’exigence nécessaire dans le jeu sur les quatre-vingt minutes. De nombreuses erreurs sur le placement défensif a permis aux Niortais de nous rattraper et de passer devant au score. Une baisse de régime nous a été fatale. Place maintenant à Strasbourg, une équipe impressionnante, mais notre capacité à rebondir peut nous permettre d’espérer».
EN LEVER DE RIDEAU
Egalement victorieuse en ouverture, la Jeunes Réserves Stadistes a comme les Grands conforté sa place de qualifiée. L’objectif de la saison est donc atteint ce qui n’a pas été le cas les exercices antérieurs. Le parcours des deux équipes niortaises va donc connaître des horizons différents au cours de la phase finale.
UN DOSSIER BIEN FICELE
Le Mardi 21 Avril 2015, les dirigeants du Stade Niortais devaient déposer et présenter leur dossier financier à la DNACG sur les bilans prévisionnels pour 2015-2016 et partiel au 31 Mars 2015. Nous vous rappelons que le club s’était vu infliger une suppression de 3 points et restait sous la menace d’un sursis de 2 points s’il ne trouvait pas de quoi éponger le passif des fonds propres.
Les proches du Stade Niortais sous la thématique du mécénat ont délivré une bouffée d’oxygène avec une dotation globale de 150 000 €. « Avec les qualifications de nos deux équipes pour les phases finales, les économies faites, les 100 000 € d’économies prévues sur le budget de la prochaine saison, ces mécènes ont accepté de nous aide. Grâce à ces deux entreprises du bassin niortais, nous pouvons continuer l’aventure », explique le Président Bernard AROLDI. « Nous savions que cette saison était qualifiée de charnière. Nous aurons quand même apuré une dette de 907 000 €. Pour monter en Fédérale 1, il nous faudrait 450 000 € de plus. Ce n’est donc pas le moment. Nous affichons des ambitions sur les 5 à 6 ans à venir : être un grand club de Fédérale 1 et approcher la PRO D2 ».
Sécurisé sur le plan financier, Bernard AROLDI a donc pu consulter l’encadrement technique. Ainsi Rémi LESCAMEL et Sébastien MOREL doivent donner très prochainement leur réponse pour poursuivre ou pas… alors que trois joueurs pourraient partir pour raisons professionnelles. Affaire à suivre….
QUELQUES CHIFFRES
Sur 18 rencontres disputées, le Stade Niortais a vaincu à 14 reprises (dont 8 fois à l’extérieur). Le paradoxe veut que les Stadistes se soient inclinés 3 fois à Espinassou (St Jean, Rouen et Orsay) contre 1 seule défaite à l’extérieur, à Rouen qui est l’unique équipe a triomphé deux fois des Rouges et Blancs.
A domicile, le score moyen est de 32 à 9 et de 31 à 16 à l’extérieur pour le Stade Niortais, soit au global un « planchot » affichant 31 à 13.
Le meilleur marqueur s’appelle DESPRES auteur de 7 essais sur les 68 inscrits.
Le meilleur réalisateur est le buteur SAPPARART avec 148 points au compteur, soit 26,38% des 561 inscrits (5 essais, 30 transformations, 21 pénalité). Il devance son camarade CHAUVET qui a marqué 104 points (3 essais, 16 transformations et 19 pénalités).
Pour l’anecdote, l’ouvreur PIAUD est le seul joueur à avoir réussi un drop.
En attaque sur 68 réalisations, les hommes du duo technique LESCAMEL-MOREL ont pointé 35 essais en première mi-temps contre 33 dans le second acte. 14 franchissements de ligne ont eu lieu entre les 31e et 40e minutes et 12 entre les 71e et 80e, soit deux périodes prolifiques en fin de mi-temps.
Les buteurs ont transformé 30 pénalités en première période contre 10 en seconde.
122 points sont venus gonflés le tableau d’affichage entre les 31e et 40e minutes contrairement à la période entre les 61e et 70e avec seulement 31 points.
Au niveau discipline, les Stadistes se sont vus infliger 2 cartons rouges, 12 cartons jaunes et 9 cartons blancs soit 224 minutes en infériorité numérique sur 1 440 que représentent les 18 matchs (15,56%).
Sur le plan défensif, ils ont encaissé 9 essais avant les « citrons » et 8 après. A Espinassou, leur ligne n’a été franchie qu’à 5 reprises contre 12 fois à l’extérieur. En général, les débuts de rencontres (période des 10 premières minutes = 39 points encaissés) et les fins de premier acte (31e à 40e = 29 points), comme pour les reprises (41e à 50e et 51e et 60e = 35 points chacune) paraissent délicats à domicile comme à l’extérieur. Par contre, entre les 21e et 30e minutes, la solidité défensive n’a autorisé que 14 points aux adversaires.
Rugbystiquement, en attendant la suite….
Eric Massounie






