ECHOS STADISTES n°31

ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES    (N° 31)

SAISON 2014 - 2015

LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2

LA MINI TREVE

LA TROISIEME PLACE

Les joueurs niortais sous la houlette de leur encadrement technique ne font pas cas de la nouvelle mini-trêve imposée par le calendrier concocté par les instances fédérales. Il faut bien avouer que cela n’a pas de sens de voir les matches s’enchainer tous les quinze jours, voire toutes les trois semaines.

Pourtant la dernière échéance pour nos braves « gladiateurs » stadistes a son importance. La troisième place de la poule est en jeu, et ce dû à une sanction infligée par…les instances fédérales (tiens encore elles…. !!!!).

Pour Tony GIRAUD, promu capitaine lors de la dernière journée de championnat, l’idée est d’aller le plus loin possible dans la compétition en faisant fi des révélations faites par le président Bernard AROLDI et de la décision prise par le bureau niortais (nous y reviendrons plus bas…). « Nous avons un seul point d’avance. Donc comptablement, un match nul nous suffirait pour atteindre cet objectif. Mais bien sûr, nous irons à Nantes pour la gagne. Même déjà qualifiés, nous voulons participer aux seizièmes de finale en qualité de troisième ».

Face à Domont, le Stade Niortais a de nouveau essayé de marquer les esprits. « Malgré les conditions quelques peu perturbantes, nous avons réussi à envoyer du jeu à l’aide d’une mêlée conquérante et d’un alignement performant. Mais tout ne fut pas parfait. Toutefois, je le répète, ce succès ne nous épargne pas de gagner à Nantes qui l’a emporté à Orsay, certes d’un seul point… ».

Dans la foulée de cette rencontre, le président Bernard AROLDI n’a pas caché les prises de décisions sur l’avenir du Stade Niortais. « Il nous a rassuré sur l’obtention des fonds propres. A priori, ce n’est pas un problème même si nous avons compris que la Fédérale 1 est hors de portée sur le plan économique pour le club. Nous avons été reçus les uns après les autres pour un entretien rapide. Si jamais l’accession à la F1 était possible sur le terrain, nous savons que ça ne pourra pas être le cas sur le papier. Mais rassurez-vous, notre motivation est intacte ».

Le groupe se prépare pour aborder le dernier chapitre de la phase régulière et surtout les phases finales. « Nous allons prolonger nos efforts sur la même fréquence, et même pourquoi pas… jusqu’au bouclier de la F2. La réalité économique est ce qu’elle est. Par contre, notre soif d’avancer et de s’imposer une fois le maillot sur les épaules, existe bel et bien. Nous irons jusqu’au bout de nos possibilités et après… Pour l’instant, place à l’aventure que nous vivons tous ensemble ».

AVEC BEAUCOUP DE SAGESSE…ET AMBITION

A une journée de la fin sur la phase régulière, le sort du Stade Niortais n’est toujours pas scellé par rapport à son avenir financier et donc sportif même si le Président Bernard AROLDI et le bureau ont tranché…

Dans un premier temps, le sursis d’une sanction supplémentaire de 2 points sera peut-être ou pas levé le 21 Avril prochain. « A cette date, nous sommes de nouveau convoqués devant la DNACG. A nous de présenter le meilleur dossier possible en transformant les promesses en réalité. La crise économique freine le mécénat et le partenariat. Mais faisons confiance à nos fidèles qui souhaitent voir le rugby niortais se stabiliser ».

Face à des experts comptables et à des contrôleurs de gestion, rien n’est laissé au hasard. Pas de place pour les « paroles données » qui dans le monde du rugby traduisent la confiance. "Ils sont devant vous avec leur barème et leur arsenal de sanctions en fonction du bilan comptable présenté. Ils ne tiennent pas forcément compte des efforts fournis depuis deux ans et d’où l’on vient. Cette commission pourrait avoir un peu de mansuétude et de patience à notre égard. Mais non, l’analyse se fait au jour J et moment T… ».

La politique de Bernard AROLDI et de l’équipe dirigeante n’est pas de pénaliser les joueurs mais surtout de pérenniser le rugby sur la place niortaise au meilleur niveau possible. « La fédérale 1, oui, pourquoi pas… Si certains prônent qu’il faut rester en Fédérale 2 le plus longtemps, moi, je suis partisan de retrouver le plus haut niveau amateur. La sagesse n’empêche pas l’ambition surtout que nous avons un gros et beau projet dans les cartons ».

Toutefois, il faut « raison savoir garder » d’où la décision de refuser au moins pour cette saison l’accession au niveau supérieur si elle se présente. « Nous n’en avons pas encore les moyens. Par rapport à notre budget prévisionnel pour la saison prochaine, il nous manque quelques centaines de milliers d’euros pour postuler, ce qui n’aurait pas été le cas il y a pas moins de cinq saisons… ». Voilà qui est dit….

« Le Stade Niortais a souffert durant longtemps de son passé opaque. Et lorsque l’on joue la transparence avec une nouvelle équipe, la franchise et la clarté ne sont pas récompensées », conclut le Numéro 1 niortais.

ACTRICE PAR PASSION

Parmi le staff médical attaché au Stade Niortais, Frédérique SIMONDET participe de très près à la saison du club, à mi-chemin entre son travail et son amour pour le rugby. Elle est originaire de Charente Maritime et a commencé une carrière sportive dans le tennis du côté de Ronce-les-Bains, pour poursuivre à St Jean de Monts, avant d’arriver à l’ancien Tennis Club Niortais de Crépé. Partageant la tâche avec Christophe GRATPENCHE, les supporters ont appris à suivre les allers et retours de cette femme kinésithérapeute du sport pour aller soigner dans un premier temps sur le pré « ses » rugbymen du Stade. Et ce après avoir acté les préliminaires d’avant match dans le vestiaire à travers des strappings et massages divers. Le tout dans un monde et une ambiance d’hommes où elle a su parfaitement trouver sa place.

L’un et l’autre se partagent les rencontres et alternent leur présence. Frédérique était présente l’an dernier sur le banc lors du match de la montée disputé à Strasbourg.

« Sollicitée à l’époque par l’ancien président Henri MORIN, j’ai intégré les rangs médicaux du club », précise-t-elle de bonne humeur et d’un humour communicatif. « Je travaille au Grand Feu qui a signé une convention de partenariat avec le Stade Niortais. Je me suis donc prise au jeu à titre personnel pour les avants matchs et la durée de ceux-ci ». A noter que dans le cadre de ce partenariat, le Grand Feu propose deux heures de soins tous les Lundis soir de 17h30 à 19h30, créneau réservé aux joueurs bien évidemment.

Ses débuts dans le monde associatif se fond aux Chamois, mais son attirance vers des corps plus musculeux… ou plutôt vers le monde du rugby a fait son œuvre. « Les traumatismes des rugbymens sont plus complexes et de fait plus intéressants à travailler et à soigner. Vous savez un nez qui saigne ou quelques points à poser paraissent bien dérisoires par rapport à la somme des contusions musculaires, béquilles, entorses des chevilles, voire des genoux et autres acromio claviculaires. »

Ses derniers exemples et patients en la personne de Dorian FAYS et de Romain CHAUVET, peuvent témoigner de ses compétences. Pour Frédérique, la récompense suprême est donc de pouvoir remettre sur pied le plus rapidement possible, tout en respectant le temps de guérison nécessaire, ceux qui lui rendent visite. « Elle est très sympathique et efficace. De plus, il faut avouer qu’elle s’est très bien intégrée à la vie du groupe », complimentent ces deux joueurs.

Voilà une femme actrice d’un rôle très important dans la vie de notre club, comme quoi tout le monde peut être à sa place dans notre monde de … « brutes épaisses ».

                                                      Rugbystiquement, en attendant la suite….                                                                                         

                                                                                          Eric Massounie