ECHOS STADISTES n°27

ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES    (N° 27)

SAISON 2014 - 2015

LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2

LA DEFAITE FACE A ORSAY

UN OBJECTIF…..

La revanche prise sur St Jean d’Angély traduit les ambitions des Niortais, mais se devait de ne pas rester une fin en soi. « Oui, nous avons fait le boulot. Maintenant, il faut essayer d’enchainer », se félicite Sébastien Morel, à la veille de recevoir Orsay en match de rattrapage.

Un « quatre à la suite » proposé par les aléas d’un calendrier quelque peu bouleversé se profile à l’horizon pour les Niortais avec les doubles venues d’Orsay et d’Orléans. Dans un premier temps et la sanction de trois points appliquée au classement, une victoire bonifiée peut permettre de rattraper au plus vite le troisième Nantes et assurer pour autant une possible qualification.

Toutefois, l’encadrement éprouve de grandes difficultés pour constituer un groupe performant et former l’équipe idéale à cause des blessures posant problème par rapport au quota des licences blanches.

Piaud, Digout, Bernard, Merling sont absents alors que Fays et Kerfani reviennent. « Mais cela reste un casse-tête », rétorque Sébastien Morel. La mission est de « ne surtout pas galvauder le succès angérien, mieux, le bonifier tout de suite ». Avec Rémi Lescamel, ils n’ont pas cessé au cours de la semaine de mettre en garde des garçons encore sur leurs nuages.

De plus, Orsay ne doit pas être considéré comme un « faire valoir ». Les statistiques et la dynamique en cours en attestent. L’équipe de l’Essonne a, lors du match aller, bien perturbé le quinze niortais vainqueur sur le fil et sur le score de 9 à 6. Celle-ci reste sur quatre victoires consécutives (tiens voilà le challenge des Niortais déjà réussi). Elle totalise trois bonus offensifs et cinq défensifs (soit un plus 8 comptablement), mais surtout possède une belle attaque avec 42 essais inscrits. Voilà un bilan très respectable.

Le Stade Niortais pourra-t-il garder le cap ?

…..NON ATTEINT

La réponse est non…. Les protégés du président AROLDI ont perdu leur rugby dimanche dernier sur leur pelouse. Pour rappel, ce n’est pas la première fois puisqu’ils se sont maintenant inclinés trois fois à Espinassou contre une fois à l’extérieur. De là à penser que les Stadsites sont plus à l’aise loin de leurs bases…avec moins de pression et sans l’obligation de résultat. Nous ne le pensons pas.

A l’inverse, Orsay a réussi à poursuivre sa série en cours (cinquième succès de rang). « Nous avons fait le match quasi parfait. Nous avions bien préparé la rencontre et mes joueurs ont mis beaucoup d’engagement » souligne le coach orcéen, Philippe CANTO.

Pour les Niortais, le même état d’esprit n’était pas au rendez-vous selon les paroles de Dorian FAYS dépité. « Nous avons été court physiquement. Nos vingt minutes en infériorité numérique ne nous ont pas aidés. Cela n’excuse pas tout car nous n’avons pas été en mesure de hausser notre niveau de jeu. Il va falloir nous remobiliser tout de suite ».

La venue d’Orléans pour le compte de la quinzième journée est une réelle occasion car les poursuivants se rapprochent.

REACTIONS

Sébastien Morel (co-entraineur niortais) : «Franchir un cap consiste à enchainer des gros matchs. Mais nous n’arrivons pas à acquérir cette continuité et cette régularité. Pour la venue d’Orsay, équipe dynamique, nous savions que cela serait compliqué. J’avais accordé ma confiance dans l’engagement des garçons, or il n’y en pas eu. Put…ça fait mal. Sur le plan du caractère et dans le fond de jeu, nous n’avons rien montré. Il y a eu de la suffisance».

Benjamin Schmutz (troisième ligne niortais) : «Grosse déception. Nous ne nous sommes pas donné les moyens de mettre en place notre jeu. Toujours sur notre nuage, nous faisons preuve de suffisance en n’ayant pas pris notre adversaire au sérieux comme nous devrions le faire à chaque opposition».

Dorian Fays (trois quart centre niortais) : « Notre adversaire a su mener son jeu et nous nous sommes fait blouser par une équipe qui affichait plus d’envies. A défaut d’avoir respecté le plan de jeu, chacun a voulu sauver ce qui pouvait l’être, d’où trop d’individualisme. En conclusion, nous ne pouvons que nous en prendre à nous même pour avoir complètement joué à l’envers ».

QUE SONT-ILS DEVENUS ?

Aujourd’hui, nous donnerons un coup de projecteur sur la personne de Jean Marie BIDABE qui après avoir occupé successivement plusieurs sièges au sein du Stade Niortais, demeure toujours proche du monde rugbystique.

L’ancien entraîneur et manager général du club est devenu le correspondant de l’UCRAF (Union des Clubs de Rugby Amateur Français) pour le compte du Comité Charentes Poitou. Ainsi il travaille avec ses paires sur un projet à présenter à la Fédération Française de Rugby pour la prochaine compétition, soit pour la saison prochaine de Fédérale 1.

« Ce qui intéresse la Fédérale 1 ne va pas tarder à intéresser la Fédérale 2, donc le Stade Niortais, car les problématiques de calendrier sont les mêmes : championnat trop étriqué, saucissonné, donc économiquement difficilement viable ».

L’idée revient à élargir le nombre de clubs par poules pour allonger la saison et délivrer plus de rencontres à domicile, donc de recettes. A travers cette étude, la nouvelle organisation de l’Ovalie du TOP 14 à la Fédérale 3 pourrait être la suivante :

-          TOP 14 à 14 clubs

-          PRO D2 à 14 clubs

-          National XV à 28 clubs en 2 poules de 14

-          Fédérale 1 à 28 clubs en 2 poules de 14

-          Fédérale 2 à 112 clubs en 8 poules de 14

-          Fédérale 3 à 112 clubs en 8 poules de 14

Au global, nous retrouvons 308 clubs pour 310 actuellement.

Le travail fourni et les consultations faites auprès des clubs du comité occupent une grande partie de son temps. « Les prises en compte des impacts et les souhaits de chacun sont à prendre en considération. Mais, la majorité est favorable à cette nouvelle organisation et ventilation par niveau, surtout sur la confirmation d’un allongement de la phase régulière », explique Jean Marie à qui nous souhaitons bon courage pour cette tâche…

                                                     Rugbystiquement, en attendant la suite….                                                                                         

                                                                                          Eric Massounie