ECHOS STADISTES n°26
ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES – ÉCHOS STADISTES (N° 26)
SAISON 2014 - 2015
LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2
LA QUATORZIEME JOURNEE
L’AVANT MATCH
Les intempéries et les arrêtés municipaux, le tout conjugué à un calendrier « gruyère », il est difficile pour les équipes de conserver un rythme et une continuité. Pour le Stade Niortais, aucun match depuis le 18 janvier 2015 n’est venu permettre aux joueurs de se dégourdir les jambes. Juste de quoi se mettre sous la chaussure…une courte défaite face à Rouen et une victoire à Tours en ce début 2015.
Pour aller à St Jean d’Angély, dauphin de Rouen, il ne s’agit pas de la meilleure des préparations. Le report du match contre Orsay a finalement peut-être été un mal pour un bien. Pas de blessés et toute de suite la tête vers St Jean avec une idée de revanche.
De plus, les Niortais ont eu tous les éléments pour bien s’accommoder de toutes ces contraintes de planning et de terrains impraticables entre entraînements en salle et sur revêtement synthétique (ce qui n’est pas le cas de tous les clubs).
Pour avoir vu le match aller, votre serviteur avait la réelle sensation qu’un coup était possible à faire pour ce court déplacement en Charentes Maritimes. En Septembre 2014, St Jean n’avait rien montré et avait acquis un succès sur un « non match » de leurs hôtes. Facile à dire après coup et connaissant le résultat, mais tellement évident après les prestations et les copies rendues contre Rouen et Tours.
UNE BELLE REVANCHE
Les Niortais ont donc eu une saine réaction après le revers très vexant du match aller 18 à 9. Même si à leur tour, les Angériens sont passés à côté de leur match, cela n’enlève rien au mérite des Niortais qui ont su faire preuve de maîtrise. Pris de haut par les Maritimes sur les choix des pénaltouches plutôt que d’enquiller les points au pied, les hommes du président Bernard Aroldi sont restés humbles. Avec patience et toujours devant au planchot, ils ont poussé leur adversaire à la faute, l’artilleur Sapparart se chargeant du reste. L’essai en bout de ligne du trois-quart aile Déprés a scellé cette victoire salvatrice et tellement importante pour la suite de la compétition.
INDISCIPLINE
Au terme de cette rencontre qualifiable de derby, une bagarre générale est venue clôturer les débats (80e minute). Comme le souligne Rémi Lescamel, la frustration exprimée par les Angériens quelque peu mauvais perdants en est la principale cause et non dû à une discorde de clochers. Mais trois cartons rouges sont venus sanctionnés les joueurs acteurs sur le terrain : deux du côté de St Jean et un au niortais Fraudeau. Ce dernier risque donc une suspension automatique au moins pour la venue d’Orsay (match reporté), voire d’Orléans pour le compte de la quinzième journée.
Quant à Kesteman, il a de son côté écoper d’un troisième carton jaune depuis le début de la saison. Attention les Gars….les phases finales approchent !!!!
REACTIONS
Rémi Lescamel (manager niortais) : «Dans nos têtes, nous nous étions mis en mode phases finales. Nous nous sommes efforcés de jouer libérés dans la mesure, où nous connaissions depuis la veille le résultat et la défaite de Tours (à face à Rouen). Comme de coutume, notre défense a été solide et solidaire. Par contre, il nous reste à améliorer la conquête. La bagarre de fin de rencontre ? Elle résulte d’une réelle vexation des Angériens. Ayant beaucoup de respect pour St Jean d’Angély, je salue son parcours et sa deuxième place tout en souhaitant à cette équipe bonne chance pour la suite».
Jerry-Lee Bernard (capitaine niortais) : « Il y a longtemps que nous avions entouré la date de ce match retour contre St Jean. Nous étions très revanchards et conscients que nous pouvions réaliser une prestation pouvant nous permettre de gagner. Nos regrets sont doubles par rapport à notre défaite à Espinassou…».
Les ZABA’s BOYS
Le concours de belote organisé par l’Amicale des Anciens le 30 Janvier dernier a eu un franc succès. 46 doublettes se sont inscrites pour concourir et disputer dans une excellente ambiance 4 parties de suite, et ce malgré la concurrence du championnat du monde de handball (avec la demi-finale victorieuse de la France contre l’Espagne).
Les félicitations sont adressées à Hervé Contardo et son pote Fifi, larges vainqueurs au final et au cumul des points sur les 4 tours joués. Ils sont repartis chacun avec un téléviseur sous le bras.
Notons également le bon comportement des frères Printemps (Popaul et Pierrot) qui eux pourront faire ripailles avec chacun un petit chevreau… déjà découpés et stockés le soir même en attente de la bonne occasion, une fois la finition faite.
Voilà au moins deux belles opportunités pour se retrouver autour d’une bonne …. Binouse d’après entrainement du Jeudi soir… avant la chorale.
QUE SONT-ILS DEVENUS ?
Voilà une rubrique très appréciée par les téléspectateurs de M6 à travers l’émission « L’Amour est dans le Pré ». Mais dans notre monde d’hommes (mais qui s’ouvre de plus en plus aux femmes), nous pourrions transposer cela en « Le Bonheur est dans le Pré » (titre déjà donné à un film)…
Nous nous cantonnerons à faire un retour sur la personne de Denis AVRIL, piler devenu international en Australie (une sélection lors de la tournée 2005). Formé à Thouars puis à Niort, un coup de téléphone de Serge Blanco en personne un jour de printemps le fit rêver quelques instants avant de se pincer et finalement d’intégrer l’effectif biarrot de 1996 à 2008, le temps de glaner trois titres Champion de France. Il finit sa carrière de joueur chez l’ennemi basque, l’Aviron Bayonnais (2008-2012).
« Je suis venu au rugby par hasard avec un copain de mon frère. Cela m’a plu, alors j’ai signé à Thouars ». Son potentiel et l’apprentissage de ce sport l’ont très vite conduit vers un parcours de haut niveau. « J’ai eu de la réussite. Je ne savais pas courir en arrivant à Biarritz. Il a fallu bosser. Et quand on bosse, la récompense peut arriver… ».
Puis il devint entraîneurs des avants de Bayonne en 2012. « J’avais 40 ans et c’était une belle opportunité. Mais comme on ne m’a pas conservé, je me suis dirigé vers mon autre passion : la chasse ». Le voilà donc maintenu armurier après avoir été rugbyman et électricien à la ville de Biarritz. « Ayant réussi les examens nécessaires, j’ai ouvert ma boutique il y a 7 mois. Sans connaître le commerce, j’ai dû m’y mettre comme pour le rugby ».
Sur le plan sportif, il vient d’accepter une mission confiée par le SU Agen. « Un jour par semaine, j’interviens comme consultant pour la mêlée avec les avants ».
Pour « Boboche » une reconversion idéale…Que du bonheur !!!!
Rugbystiquement, en attendant la suite….
Eric Massounie






