rire

ECHOS STADISTES n°19

SAISON 2014 - 2015

LE CHAMPIONNAT – FEDERALE 2 – POULE 2

APRES LA PHASE « ALLER »

LE JEU NIORTAIS A LA LOUPE

La première partie du championnat venant de s’achever, profitons de la mini trêve afin de passer « au peigne fin » le jeu et la marque du Stade Niortais. Sans ambitions aucunes et en espérant ne pas être trop rébarbatif, ces statistiques à travers les scores et les points marqués ou encaissés mettent en avant des indications pouvant être prises en compte sur le plan technique.

Au niveau des scores :

De manière générale, les hommes du duo Lescamel-Morel marquent et encaissent des points plus en première mi-temps qu’en seconde (respectivement 159 contre 113 et 79 contre 57), à parité égale à domicile comme à l’extérieur (58% durant le premier acte contre 42% au cours du second).

Pour les points marqués, l’écart entre les deux périodes est plus flagrant à l’extérieur (65% contre 35%, soit 68 contre 36 points). Le phénomène est inverse au niveau défensif à Espinassou avec 31 points encaissés en première période contre 18 en deuxième (63% contre 37%).

Au niveau des marqueurs et réalisateurs :

17 joueurs se partagent les 32 essais inscrits. La palme revient au deuxième ligne Vialex et au trois quart aile Després avec 4 conclusions, devant l’autre ailier Chauvet, le troisième ligne Schmutz et l’ouvreur Sapparart avec 3 unités…

Ce dernier a la particularité de faire partie du petit groupe de buteurs. Si Chauvet comptabilise 79 points (14 transformations et 17 pénalités), Sapparart avec 29 points (7 transformations et 5 pénalités) et le jeune Dréan avec 4 points (2 transformations) l’ont suppléé après sa blessure.

La normalité veut que les deux premiers cités (Chauvet et Sapparart) soient les deux meilleurs réalisateurs puisqu’ils ajoutent des points essais pour atteindre 94 et 44 points, correspondant à un cumul de 138 à tous les deux, autrement dit la moitié des 272 inscrits par le groupe.

Au niveau des essais :

Au total, sur les 32 essais pointés, les Niortais sont efficaces sur 3 périodes distinctes (une rencontre divisée en tranches de 10 minutes) :

-        30e à 40e minutes à 8 essais (4 à domicile et autant à l’extérieur) ;

-        40e à 50e minutes à 7 essais (6 à domicile et 1 à l’extérieur) ;

-        70e et 80e minutes à 7 essais (4 à domicile et 3 à l’extérieur)

soit 22 franchissements de ligne.

Les 10 restants sont répartis sur les autres tranches de jeu (7 en première mi-temps et 3 en seconde).

Au global, la première mi-temps avec 15 essais (dont 9 à domicile contre 6 à l’extérieur) est moins prolifique de la seconde avec 17 (dont 12 à Espinassou et 5 à l’extérieur)

La réussite des buteurs :

Sur les 22 pénalités transformées, les buteurs profitent de leur fraîcheur physique pour être plus performants au cours des 40 premières minutes. Ainsi, 20 fois le ballon est passé entre les barres contre seulement 2 fois en deuxième mi-temps. De plus, à partir de la 50e minute, les compteurs des buteurs affichent un zéro pointé.

Pourtant, ni les scores n’étant pas définitivement figés et ni les victoires acquises, le capitaine fait-il le choix d’un jeu à la main ou la recherche de la pénaltouche….pour enfoncer le clou.

Au sujet de l’attaque :

En parallèle des essais aplatis, les points marqués suivent la même tendance. Mais, il est intéressant de remarquer qu’entre la 50e et la 70e minute, seulement 17 points ont gonflé le tableau d’affichage, ce qui tend à corroborer le constat ci-dessus demeurant stérile au cours de cette période particulièrement creuse en concrétisation.

Au sujet de la défense :

Dans cette phase de jeu, les Niortais font preuve d’efficacité avec 10 essais encaissés. Cette qualité est très prononcée à domicile puisque seuls les Nantais ont franchi la ligne des « Rouges et Blancs » lors de la 9e journée, et ce qu’une fois.

A l’extérieur, toutes les tranches de 10 minutes sont impactées. A contrario, dès le retour des vestiaires, entre les 40e et 50e minutes, les Niortais font preuve de vigilance avant de desserrer l’étreinte.

Pour les buteurs adverses, le bilan des pénalités réussies est équilibré entre la première et la seconde mi-temps (respectivement 11 et 12). Les Niortais semblent plus sanctionnés à domicile qu’à l’extérieur avec 13 coups de pied tentés et réussis à Espinassou pour 10 à l’extérieur.

Au cours de cette phase « aller », les protégés du président Bernard Aroldi ont encaissé 136 points (49 à domicile et 87 à l’extérieur). En début et fin de premier acte, leurs adversaires scorent avec plus d’efficacité :

-        sur les 10 premières minutes à 33 points

-        entre les 30e et 40e minutes à 24 points.

En seconde période, la courbe est linéaire et en baisse régulière jusqu’au coup de sifflet final (par tranches de 10 minutes à 18, 16, 13 et 10 points contre).

Au sujet de la discipline :

Les Niortais ne paraissent pas trop se mettre à la faute (anti-jeu ou brutalité). Mais ce domaine reste toujours un axe d’amélioration pour atteindre un objectif « zéro carton ».

A l’issue de 9 rencontres, 6 cartons blancs, autant de jaunes et 1 rouge (13 au total) ont pénalisé l’équipe d’une infériorité numérique pendant 138 minutes sur les 720 jouées (19,16% du temps de jeu).

Face à Nantes, pas moins de 5 cartons ont été infligés aux Stadistes (3 blancs et 2 jaunes).

ECOLE DE RUGBY

Vendredi dernier, au Centre Culturel de Leclerc, l’EDR niortaise dotée de 176 gamins organisait la manifestation « Un joueur, un ballon ». Un gros effectif présent accompagné de parents et grands-parents a rempli la salle.

L’éducateur Yannick Lauber s’est vu confier la tâche d’animateur et de chauffeur de salle pour lancer l’allocution des deux présidents de l’EDR que sont Olivier Garrault et Olivier Larrouy, tous deux très satisfaits. A la suite des remerciements adressés aux différents partenaires, les enfants présents des Moins de 6 ans au Moins de 14 ans se sont vu remettre et signer des ballons par les équipiers premiers associés aux débats.

Sébastien Peyrot en a profité pour promouvoir un montage vidéo adressé à chaque parent pour le bon usage de ce cadeau à travers quelques exercices très simples.

En conclusion, le président Bernard Aroldi a pris la parole pour insister sur le travail accompli par les éducateurs, leur bénévolat et leur investissement à la vie du club et à la formation des jeunes, « ceux-ci étant l’avenir du club » tout en rappelant les vertus du rugby, « une école de la vie ». En cela, il était accompagné de Guy Longeau, le créateur fondateur de l’EDR niortaise. Chapeau bas et merci à lui pour avoir permis à de nombreux jeunes d’évoluer à tous les échelons.

Le dernier fleuron était d’ailleurs présent lors de cette avant soirée en la personne de Sébastien Fuster, international des Moins de 20 ans et trois quart aile à l’Aviron Bayonnais (Top 14) après avoir fréquenté le centre de formation bordelais. Que beaucoup suive son exemple…..

              

                                                     Rugbystiquement, en attendant la suite….                                                                                         

                                                                                         Eric Massounie

VISITES depuis octobre 2014

3.png1.png7.png4.png5.png0.png
Aujourd'hui3
Cette semaine40
Ce mois54
Total317450